Pédagogie

L’ACCOMPAGNEMENT DES ÉTUDIANTS PRÉSENTANT DES TROUBLES PSYCHOLOGIQUES VOIRE PSYCHIATRIQUES DANS L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

PROGRAMME

MODULE 3 : Quels sont nos partenaires au niveau des réseaux liégeois, luxembourgeois et namurois?

• 09h00 Accueil café
• 09h30 Présentation générale des partenaires
• 11h00 Pause-Café
• 11h30 Rencontre avec les partenaires
• 12h30 Lunch

MODULE 4 : Échange de bonnes pratiques: la posture et outils de réflexion

• 13h30 Information sur l'attitude à adopter face aux étudiants souffrant de troubles psychiques
• 14h00 Ateliers collaboratifs et pratiques
• 16h00 Conclusions et drink

L'inscription aux deux modules n'est pas obligatoire : les différents modules ont été pensés pour être indépendants les uns des autres, afin que chacun puisse participer au thème qui l’interpelle.

Depuis janvier 2014 nous avons l’obligation d’accompagner les étudiants dits « en situation de handicap » (décret sur l’enseignement supérieur inclusif). Dans le public que nous accompagnons, les étudiants présentant des troubles psychologiques voire psychiatriques nous interpellent particulièrement, notamment au niveau de nos pratiques. À travers quatre modules portant sur plusieurs questions, la Chambre de l’Enseignement Supérieur Inclusif vous propose de réfléchir ensemble à l’accompagnement particulier de ce type d’étudiant.

Activité proposée en collaboration avec la ChESI du Pôle académique de Namur.

La massification de l’enseignement supérieur confronte immanquablement les enseignants à des étudiants aux profils de plus en plus hétérogènes, à tous points de vue : cursus antérieur, prérequis, profils d’apprentissages, stratégies de résolution de problèmes, préconceptions, représentations, composantes identitaires, attentes, filières d’études, projet professionnel, rapport au savoir, motivation, compétences langagières... Si cette diversité est source de richesse, elle constitue dans le même temps un véritable défi.

En effet, la différenciation repose sur un postulat fort d’éducabilité : chaque étudiant peut apprendre et réussir pour autant qu’on crée les meilleures conditions pour ce faire. Ce principe peut parfois aller à l’encontre de certaines représentations professorales et sa mise en œuvre effective ne va pas de soi. Ainsi, la différenciation peut porter sur des axes multiples : les objets d’enseignement, les compétences sollicitées, les tâches prescrites, l’étayage offert par l’enseignant, la configuration de la classe… Si elle peut se mettre en place au sein d’un groupe réduit, elle peut également concerner un amphithéâtre de plusieurs centaines d’étudiants.

La différenciation s’inscrit de façon générale dans une politique plus globale de promotion de la réussite et de prise en compte des profils spécifiques. Pour autant, une logique de différenciation poussée à l’extrême peut parfois conduire à des effets pervers inattendus : le risque n’est-il pas de provoquer un nivellement par le bas ? De cantonner les étudiants à des stratégies bien routinisées sans les ouvrir à une certaine diversité ? Pire, d’aller à l’encontre d’une certaine équité ? Bref, si la différenciation fait l’objet d’un relatif consensus à l’heure actuelle, elle n’est pas exempte de questionnements et de limites. Et d’aucuns s’accordent sur la nécessité de différencier les moyens tout en maintenant des exigences élevées pour tous. On le voit, tenir compte des profils différents de nos étudiants peut mener, au final, à une amélioration globale de la qualité des apprentissages et à une société plus inclusive.

Le Pôle Liège-Luxembourg a souhaité consacrer son 6e rallye pédagogique à cette problématique, déclinée en autant de questions-clés. Qu’est-ce que la différenciation ? Quelles sont ses spécificités dès lors qu’elle s’incarne dans l’enseignement supérieur ? Quels en sont les fondements légaux et scientifiques ? Comment différencier ? Pourquoi et quand différencier ? Sur quelles dimensions doit porter la différenciation ? Jusqu’où différencier ? Quels sont les freins et les leviers du processus de différenciation ? Toutes ces questions constitueront le fil rouge d’un premier exposé plus théorique, de témoignages, d’ateliers ou de pratiques réflexives. Les TICE, comme outil de différenciation parmi d’autres, s’inscriront en filigrane des diverses contributions, lesquelles donneront à voir des publics, des disciplines, des contextes, des pratiques contrastés.

PROGRAMME

• 08h30 - Accueil
• 08h45 - Mot de bienvenue
• 09h00 - Conférence d’ouverture
  • La différenciation serait-elle la boite de Pandore de la pédagogie ?
    Eric Willems (Cellule PUNCH - Département Éducation et Technologie, UNamur)

     

• 09h40 - Témoignages
  •  Dispositif de suivi personnalisé des étudiants en biologie bloc 1 
    Pierre Rigo et Marc Thiry (ULiège)
    
     
  • Différencier le scénario pédagogique et l’évaluation via la plateforme Moodle
    Christiane Mathy et Frédéric Senny (HELMo)

     

• 10h40 - Pause-café
• 11h00 - Un atelier au choix (en sous-groupes)
  • Préparer des cours qui facilitent la mémorisation pour tout profil d’étudiant
    La mémorisation des contenus de cours commence déjà lors des cours. Et chaque étudiant a sa propre méthode de mémorisation. Que faire, concrètement, lors de mes cours pour faciliter la mise en mémoire ?
     
  • Se rencontrer pour différencier
    Comment différencier les apprentissages si nous ne connaissons pas nos étudiants ?
    De quels moyens disposons-nous pour identifier leurs ressources et leurs besoins ?
    Échangeons sur nos pratiques afin de s’outiller pour se rencontrer.
    
    
  • Initiation à l’approche pédagogique inclusive (conception universelle des apprentissages)

    La diversité des étudiants fréquentant mes cours ne cesse de croître et me pousse à mettre en place des aménagements tant pour les étudiants en situation de handicap (handicap moteur, sensoriel, maladie, troubles des apprentissages…), étudiants Erasmus, que pour les étudiants ne pouvant être présent à mon cours au vu de leur programme.

    Qu’ai-je déjà mis en place dans mes cours ? A quoi dois-je être attentif ?

    Durant une heure et demie, les participants auront la possibilité de mieux connaitre les concepts de l’approche pédagogique inclusive via un moment théorique et des témoignages.

    Les participants auront l’occasion d’analyser leurs propres pratiques au regard de grilles d’analyse concrètes en lien avec l’approche pédagogique inclusive.

    Ils repartiront avec des outils permettant d’adapter une séance d’apprentissage, une évaluation voire le cours complet.
     

  • Mon profil et celui de mes étudiants : y réfléchir avec le questionnaire de Kolb

• 12h30 - Synthèse des ateliers
• 13h00 - Walking dinner

Activité proposée par le Groupe de Travail Bibliothèques en collaboration avec le Centre Didactique d’Enseignement Supérieur du Pôle Académique Liège-Luxembourg.

Que mettre en œuvre en tant qu’enseignant dans des situations problématiques de plagiat ? Comment l’étude de cas peut-elle devenir une stratégie pédagogique de sensibilisation des étudiants au plagiat ? Comment rédiger des cas pédagogiques pertinents ? Comment les exploiter efficacement en classe ? La problématique du plagiat suscite de nombreuses interrogations, lesquelles seront abordés par l’entremise d’exposés théoriques et d’ateliers organisés par le Groupe de Travail Bibliothèques en collaboration avec le Centre Didactique d’Enseignement Supérieur du Pôle Académique Liège-Luxembourg.

Lors de cette journée réflexive et participative, vous serez invités à concevoir des cas pédagogiques sur le plagiat à partir de situations concrètes amenées par vous. Après un bref exposé théorique sur le plagiat, vous recevrez parallèlement une série de recommandations de rédaction des cas pédagogiques. Alimentant votre réflexion, ces apports vous permettront de formuler des questions précises et contextualisées à destination de vos étudiants. Cela représentera un outil pédagogique riche pour sensibiliser vos étudiants au plagiat.

Ensuite, s’en suivra une réflexion sur des pistes d’exploitation de ces cas à des fins d’apprentissage avec les étudiants. Vous en dégagerez diverses pratiques vous guidant dans la mise en place de la stratégie pédagogique de l’étude de cas sur le plagiat dans vos classes.

Enfin, quelques situations concrètes que vous pouvez rencontrer en tant qu’enseignant seront retenues à partir desquelles vous serez amenés à réfléchir et à dégager des moyens d’action concrets afin d’y faire face le plus efficacement possible. 

PROGRAMME

L'inscription est gratuite mais obligatoire : le nombre de places est limité. Date limite d'inscription : 22.03.19

Dans l’enseignement obligatoire ou supérieur, a longtemps prévalu le modèle « un enseignant, une classe ». Cette vision solipsiste du métier plaçait au cœur de la profession les interactions entre les étudiants et l’enseignant, mais considérait comme marginales les interactions entre enseignants. En effet, la dimension individualiste du métier a longtemps primé sur la dimension collective. À présent, dans l’enseignement supérieur tout particulièrement, la situation tend à s’inverser, sous la pression notamment de prescriptions descendantes (émanant des autorités) ou de prescriptions ascendantes (issues du terrain). Massification de l’enseignement supérieur, professionnalisation et complexification croissante du métier, autant d’éléments, parmi d’autres, qui expliquent cette mutation profonde qui induit une logique institutionnelle, organisationnelle et professionnelle profondément rénovée. Aujourd’hui, les enseignants sont invités à collaborer à des niveaux multiples, qu’il s’agisse de concevoir ou de mettre en œuvre le curriculum de formation et les activités d’enseignement qui le concrétisent, en ce compris les procédures collégiales d’évaluation. Ateliers de formation professionnelle pour les futurs enseignants, unités d’enseignement ou épreuves intégrées pour tous les cursus : nombreuses sont les situations nécessitant une concertation étroite entre enseignants.

Si cette part belle donnée à la collaboration comporte des bénéfices incontestables, dans le même temps, elle est source de tensions, de difficultés, d’obstacles et de peurs multiples. Ainsi, le travail collaboratif reconfigure profondément le métier d’enseignant, au quotidien : il mobilise des compétences, des représentations, des pratiques et des composantes identitaires professionnelles inédites.

Qu’est-ce que collaborer ? Quels sont les objets de la collaboration ? Qui sont les acteurs impliqués et impactés ? Quels sont les bénéfices attendus ? Quels sont les freins ? Quelles tensions peuvent émerger ? Quels sont les facteurs facilitants ? Quelles sont les conditions favorables au travail collectif? Quelles en sont les possibles retombées pour les étudiants ? Quelles logiques institutionnelles, organisationnelles ou professionnelles mobiliser ?

Le 5e rallye pédagogique organisé par le CDES du Pôle Liège-Luxembourg tentera d’apporter des réponses à ces quelques questions au moyen d’exposés théoriques, de témoignages, d’ateliers ou de pratiques réflexives. La mise en œuvre effective du travail collaboratif sera au cœur des discussions, autrement dit, les différents contributeurs veilleront à montrer comment concrétiser la collaboration dans notre métier.

PROGRAMME

Depuis un certain temps maintenant, l’enseignement supérieur délaisse les approches magistrales au profit de démarches plus participatives qui placent l’étudiant au coeur de sa formation. Les buts avoués sont notamment de renforcer sa motivation et de favoriser son autonomie, tout en soutenant l’émergence de compétences et d’une identité professionnelles. Stages, apprentissages par problèmes, études de cas, portfolios, mise en place de projets professionnels, activités numériques diverses, autant de tâches qui présupposent de la part de l’enseignant une posture d’accompagnateur en lieu et place d’une stricte posture de transmission des savoirs. Outre des changements de nature organisationnelle ou institutionnelle, les relations entre les sujets et les apprentissages s’en voient profondément reconfigurées, tout comme les interactions entre les différents acteurs concernés.

Face à ce changement de paradigme, enseignants comme étudiants peinent quelquefois à trouver leurs repères. En effet, la problématique de l’accompagnement est complexe et protéiforme : elle suscite de nombreuses interrogations, lesquelles seront abordées au fil de ce 4e rallye pédagogique par l’entremise d’exposés théoriques, de témoignages, de partages de pratiques ou de pratiques réflexives. La question des aspects relationnels propres à l’accompagnement retiendra notre attention. 

Peut-on enseigner sans accompagner? Peut-on accompagner sans enseigner? Peut-on accompagner en faisant abstraction de toute dimension relationnelle ? Dans la négative, quelle relation s’institue entre les individus mis en présence? Quelles sont les implications et les dilemmes liés à l’accompagnement des étudiants dans une institution d’enseignement supérieur ? Plus spécifiquement, quelles tensions spécifiques peuvent naitre en lien avec les dimensions relationnelles nécessairement mises en jeu? Comment envisager, voire défaire, les noeuds relationnels qui peuvent entraver la dynamique reliant accompagnateur et personne accompagnée? S’il semble admis que le savoir se construit dans le jeu de la relation, quelles postures peuvent adopter l’enseignant et l’étudiant? En vertu de quels aspects éthiques? Quelle place pour la bienveillance, l’empathie ou la bientraitance dans ce rapport foncièrement asymétrique? Qu’en est-il de l’implication émotionnelle? L’affectivité peut-elle entraver ou soutenir les apprentissages en cours ? Comment se décline l’évaluation dans cette configuration spécifique? Selon quelles modalités concrètes?

PROGRAMME

08H15 : Accueil
08H30 : Mot de bienvenue
08H40 : Entrée en matière « L’accompagnement, sur le fil du funambule ! » Cédric Danse (ULiège)
 

09H20 : Présentation de quelques dispositifs liés à l’accompagnement :

• « Du Cyber Super Prof au dispositif d’accompagnement pédagogique » 
  Valérie Segond (HECh) 
• « Accompagner la pratique réflexive et le raisonnement clinique dans le cadre d’un MOOC » 
  Anne-Marie Etienne (ULiège)
• «La triangulation étudiant - maitre de stage - enseignant : un gage d'un accompagnement formatif?» 
  Nadia Lambert (HEPL) & Thomas Boutet (Foyer Lustré Plunus)
• « Clarifier dès l'arrivée les attentes méthodologiques implicites en enseignement supérieur» 
  Jerôme Walmag (HELMo)

10H40 : Pause-café
11H00 : Ateliers expérientiels

• «Se positionner dans l’accompagnement» 
  Sandrine Biémar (HELMo) 
• «Gérer la complexité de la relation» 
  Laurent Leduc (ULiège)
• «Évaluer un étudiant qu’on accompagne» 
  Pascal Detroz (ULiège)
• «Accompagner les stratégies personnelles de mise au travail ou de procrastination» 
  Isabelle Lambert (HERS- Groupe ADAPTE) 

12H30 : Synthèse des échanges
13H00 : Walking Dinner

Dans le cadre du projet FSE DIORES, le CEFO de Huy vous propose de participer à la séance interactive d'information sur les métiers d'enseignant.

Au programme

Quand ?

Inscriptions

Dans le cadre du projet FSE DIORES, le CEFO de Verviers vous propose de participer à la séance interactive d'information sur les métiers d'enseignant.

Au programme

Quand ?

Inscriptions

Cycle de formations

Depuis janvier 2014 nous avons l’obligation d’accompagner les étudiants dits « en situation de handicap » (décret sur l’enseignement supérieur inclusion).

Dans le public que nous accompagnons, les étudiants présentant des troubles psychologiques voire psychiatriques nous interpellent particulièrement, notamment au niveau de nos pratiques.

À travers quatre modules portant sur plusieurs questions, la Chambre de l’Enseignement Supérieur Inclusif vous propose de réfléchir ensemble à l’accompagnement particulier de ce type d’étudiant.

Les différents modules ont été pensés pour être indépendants les uns des autres, afin que chacun puisse participer au thème qui l’interpelle.

Module 1

Qui sont-ils?

Ce premier module tentera de définir qui sont ces étudiants :

Les prochains modules (Plus d'infos à venir)

19/10/18 (am) Module 2
Quelle est la responsabilité de l’accompagnateur face à ce type de public ? Apports théoriques et réflexions

15/03/19 (am) Module 3
Quels sont nos partenaires au niveau du réseau liégeois et luxembourgeois ?

15/03/19 (pm) Module 4
Quelles sont les bonnes pratiques à échanger ?

Rallye pédagogique
1^ère étape : Les performances complexes s’invitent à la table de l’enseignement supérieur : comment les évaluer en bloc 1 ?

Compétences, performances complexes, acquis d’apprentissage, intégration des savoirs… autant de concepts qui sont entrés avec vigueur, parfois avec fracas, dans le champ lexical de l’enseignement supérieur depuis plus d’une décennie. Aujourd’hui, les divers opérateurs de Hautes Écoles et universités doivent proposer des solutions crédibles pour en assurer l’évaluation alors que les spécialistes de la mesure tardent à fournir des solutions opérationnelles. Quelles sont donc les pratiques réelles issues de ces petites fabriques de l’évaluation en enseignement supérieur ?

Par exemple, le décret « Paysage » a amené de nombreuses équipes pédagogiques à se centrer sur des épreuves intégratives. Cependant, dans la réalité, les épreuves intégratives ne sont parfois qu’une superposition d’épreuves liées aux activités d’apprentissage constitutives d’une unité d’enseignement. Dans d’autres cas, de réelles démarches d’évaluation de compétences professionnelles ou de performances complexes existent, et ce, dès le début de la formation des étudiants (bloc 1).

Suite à ces constats, cette première matinée sera l’occasion de partager des pratiques existantes, de les analyser, d’en imaginer l’évolution et, pourquoi pas, d’en susciter de nouvelles.

•      Questions sous-jacentes à la thématique :
   

1. Que nous dit le décret « Paysage » de l’évaluation ?
2. Qu’entend-on par performance complexe, par compétence, par learning outcomes/ acquis d’apprentissage, quelles différences et quels liens entre ces notions ? Et quel impact de ces éléments sur l’évaluation ?
3. Quels sont les rôles de l’évaluation ?
4. Qu’elles soient intégratives ou non, quelles pratiques d’évaluation sont effectivement mises en place dans notre enseignement supérieur ?
5. Comment sont prises en compte les caractéristiques de fidélité, validité et équité de l’évaluation ?
6.  …

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