Les institutions d’enseignement supérieur des provinces de Liège et de Luxembourg souhaitent, à travers le Pôle, mutualiser une offre de soutien psychologique à l’attention des étudiants et du personnel encadrant.
Renforcer les dispositifs existants et élargir l'offre au personnel
Pour réagir face à ce besoin de soutien psychologique, deux éléments ont été mis en évidence :
Premièrement, tenant compte de l’importance et de l’urgence de travailler sur les sentiments de peur et d’anxiété actuellement présents chez les jeunes, l’offre de soutien déjà existante au sein des institutions nécessitait d’être renforcée. Ceci d’autant plus que les Institutions d’enseignement supérieur de plus petite taille ne disposent pas toujours de moyens suffisants pour proposer une offre qui leur soit propre.
Deuxièmement, les Autorités du Pôle ont souhaité qu’une offre puisse également être proposée au personnel encadrant. Les directions font en effet face à des répercussions importantes du contexte sanitaire sur la santé mentale des enseignants et des membres des services d’appui aux étudiants. Or, un établissement d’enseignement est un écosystème, faisant de la relation entre le personnel encadrant et les étudiants une condition à la réussite des actions de soutien menées à destination de ces derniers. Ainsi, les troubles anxieux vécus par de nombreux membres du personnel se répercutent sur la qualité de l’encadrement des étudiants et renforcent une dimension anxiogène préjudiciable pour ceux qui, parmi eux, sont déjà fragilisés.
Une collaboration entre le Pôle et lA CPLU
Après avoir effectué une analyse de l’existant, les Autorités du Pôle académique Liège-Luxembourg ont pris la décision de faire appel à la Clinique Psychologique et Logopédique Universitaire de l’ULiège (CPLU) pour qu’elle élargisse jusqu’à la fin de cette année l’offre de soutien réservée jusque-là à la seule communauté universitaire à l’ensemble des étudiants/personnel du Pôle.
Cette offre de soutien repose principalement sur la mise en place de groupes thérapeutiques qui, si ceux-ci permettent de déceler des personnes manifestant un niveau de détresse important, envisage alors un suivi individuel.
Dans le respect des protocoles sanitaires, les ateliers sont proposés en distanciel et/ou en présentiel.
En pratique
Les nouveaux ateliers débuteront dès février et sont accessibles gratuitement, sur inscription.
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